LA PROPULSION
DEFINITION :
L'objectif de cette phase consiste à accélérer le bateau le mieux possible, en le lançant le plus loin possible sur l'eau.
Il y a deux caractéristiques importantes durant cette phase :
Habileté gestuelle,
c'est une notion recouvrant les aspects de la maîtrise de la
technique.
Potentiel physique,
propulser son bateau demande un bon soutien musculaire.
REFERENCES TECHNIQUES :
Avant la phase de propulsion, nous partirons d'une situation idéale (cf : La prise d'eau)
Il est bien
évident que l'on cherche à faire avancer son bateau à
l'horizontale :
L'orientation de la force doit être la plus horizontale
possible.
Pour favoriser cette horizontalité, il faut respecter un ordre pour la mise en action des différents groupes musculaires :
Action des jambes.
Action du tronc.
Action des bras.
Nous commençons par les groupes musculaires les plus forts mais les plus lents (les jambes) et terminons par les groupes musculaires les moins forts mais les plus rapides (les bras).
a) Les jambes :
Les jambes sont l'élément moteur prioritaire, elles doivent avoir une pression symétrique sur la barre de pieds, et une mise en route suffisamment rapide pour caler sa pelle.
Le tronc se
comporte comme une transmission de l'énergie des jambes (d'où
la notion de gainage).
Une fois que les jambes ont parcourues un quart de la coulisse,
le tronc participe à l'accélération du bateau, pour se
retrouver sur l'arrière avec la ligne des épaules derrière la
ligne des hanches.
c) Les bras :
Pendant toute
la phase de propulsion, les avant-bras doivent rester parallèles
à l'eau.
Ils permettent de prolonger l'action des jambes pour donner
l'impulsion finale à la propulsion.
Lors du
croisement, la main droite doit être placé sous le poignet
gauche.
ADDITION :
C'est une
action simultanée et coordonnée.
L'addition
sur la fin de coup résulte à mettre en action, avant le dernier
quart coulisse, les jambes avec le tronc et les bras, ce qui rend
l'accélération des mains possible sur la fin de propulsion.
L'objectif principal est de ne pas se retrouver dans la position
jambes tendues, bras tendus.
De façon à pouvoir garder une vitesse constante voir
progressive des mains sur la fin de propulsion.
Ces actions doivent quasiment se finir en même temps.
CONCLUSION :
Le geste de
l'aviron est un ensemble de paramètres gestuels et physiques, le
bon geste est la résultante de ces paramètres, il ne faut en
négliger aucun.
A quoi
servirait-il de bien ramer si on est pas capable de propulser son
bateau ?
Cette question est aussi vraie dans l'autre sens, et elle montre
bien l'importance et la complexité du geste.
Gainage : C'est un soutien abdominal et dorsale qui permet de transmettre via le tronc et les bras la poussée de jambes, très puissante par rapport aux autres groupes musculaires. Pour y parvenir, il faut faire des renforcements musculaires qui visent à améliorer le soutien du tronc et des bras. (retour)